Je suis à la bourre de tout en ce mois de décembre. Il y a bien longtemps que j’aurais dû poster mon review de cette année mais ça s’est avéré mission impossible. Mais je suis enfin là. Vaut mieux tard que pas du tout hein !
Père Noël est passé et j’espère sincèrement que le grand-père barbu
vous a apporté tout ce que vous vouliez. Moi il m’a donné une année
riche en dramas et j’ai passé un super bon moment à écrire sur tous ceux que j’ai eu l’occasion de voir cette année. Belle cuvée que celle de 2016. Il y a eu de jolies surprises, des déceptions innommables, des dramas qui m’ont arraché le cœur, m’ont fait rire ou pleurer et puis d’autres qui ne resterons pas gravé dans
l’histoire !
Père Noël m’a promis une année 2017 aussi riche et sympa que celle qui s’achève si je reste sage. Je vais me tenir à carreaux Père Noël, tu n’entendras pas parler de moi, je promets. Enfin je vais essayer !
Père Noël m’a promis une année 2017 aussi riche et sympa que celle qui s’achève si je reste sage. Je vais me tenir à carreaux Père Noël, tu n’entendras pas parler de moi, je promets. Enfin je vais essayer !
Answer me 1988
Père Noël a apporté : une radio stéréo et un CD de Cyndi Lauper au cas où tous les personnages me manqueraient trop et que j’aurais le cafard.
Tous les épisodes de série Reply
ont une telle aptitude à vous émouvoir et à vous toucher que je me
demande s’il n’y a pas un brin de magie quelque part entre l’écriture et
la mise en scène.
Et Reply 1988 ne fait pas exception à la règle, le drama est humain, chaleureux, familiale, drôle et avec ce grain de folie qui caractérise tous les Reply.
Après 1997 et 1994, Reply
nous plonge un peu plus loin cette fois-ci : 1988. On y fait la
connaissance de cinq familles et surtout de cinq jeunes amis qui vont
grandir, découvrir les joies et les peines de l’amour et apprendre ce qu'est véritablement l’amitié.
Sung Duk-seon (Lee Hye-ri) est l’unique fille de la bande. Garçon manqué, elle est drôle, sincère, assez naïve et très mauvaise élève. Elle est la deuxième d’une famille de trois enfants et est assez malmenée par sa grande sœur, Sung Bo-ra (Ryu Hye-young) dont la sévérité a fini de traumatiser toute la famille.
Sung Duk-seon (Lee Hye-ri) est l’unique fille de la bande. Garçon manqué, elle est drôle, sincère, assez naïve et très mauvaise élève. Elle est la deuxième d’une famille de trois enfants et est assez malmenée par sa grande sœur, Sung Bo-ra (Ryu Hye-young) dont la sévérité a fini de traumatiser toute la famille.
La famille de Duk-seon vit, dans une espèce de sous-sol, au-dessous de la famille de Kim Jung-hwan (Ryu Jun-yeol),
deuxième membre de la bande. Sarcastique, stoïque et plutôt froid,
c’est un garçon qui n’exprime pas vraiment ce qu’il ressent même s’il
ressent un tas de choses ! Il a un grand frère, Kim Jung-bong (Ahn Jae-hong),
un peu simple d’esprit qui est aux études depuis des siècles et ce sans
succès aux grand désespoir de ses parents. C’est grâce à l’une de ces
lubies passagères (le lotto) que la famille d’abord très pauvre va gagner le jackpot et devenir la famille la plus fortunée du coin.
Choi Taek (Park Bo-gum)
a rejoint le groupe d’amis quand son père, veuf, est venu s’installer
dans le quartier. Calme, introverti et assez replié sur lui-même, il va
néanmoins être vite intégré à la bande et devenir un membre à part
entière. Joueur professionnel de Baduk
(Go), il voyage beaucoup, gagne bien sa vie malgré son jeune âge et
fait la fierté, non seulement de son père mais aussi de ses amis et du
quartier.
Sung Sun-woo (Go Kyung-pyo),
quatrième larron de la bande est orphelin de père. Il vit seul avec sa
mère et sa petite sœur. Très bon élève, il rêve de devenir médecin, ce
qui comblerait toutes les espérances de sa mère. Celle-ci n’a pas
grand-chose à reprocher à son fils, oh si peut-être sa future relation
avec Sung Bo-ra, la sœur de Duk-seon !
Ryu Dong-ryeong (Lee Dong-hwi)
referme le groupe. Enjoué, il aime danser et chanter. Il déteste tout
ce qui a attrait à l’école, pas de chance quand on est le fils du
proviseur du lycée. Bien que rieur et blagueur, c’est un adolescent en
manque d’affection et d’attention maternelle.
J’avais encore tout faux quand à qui serait l’époux de Sung Duk-seon mais ça ne change pas vraiment puisque j’avais encore raté mon coup dans Reply 1994.
Reply 1988
a réussi son pari (encore une fois j’ai presque envie de dire). On
s’attache aux personnages, on s’émeut avec eux, on pleure et on rit avec
eux. On a, non seulement envie de les connaitre tous, mais aussi de les
compter parmi nos amis ! Si si je vous promets. Mon seul point négatif par rapport à Reply 1988
c’est la longueur des derniers épisodes. 1h30, sérieusement ? Mais bon
vaut mieux 1h30 de bon qu’1h de très mauvais. La magie a opéré et c’est
tout ce que l’on demande après tout. J’attends de voir ce que les
scénaristes ont encore en réserve. Que ce soit Reply 1975, Reply 1920 ou Reply 1680, je serais, dans tous les cas, impatiente et fidèle au rendez-vous.
Signal
Père Noël a apporté : des piles alcalines, faudrait pas que la batterie des talkie-walkies lâche en plein milieu.
Scotché. Ce drama
m’a scotché et c’est peu de le dire. Quand j’ai lu le résumé, j’ai
froncé les sourcilles. Deux détectives, un dans le présent et l’autre
dans le passé, vont communiquer via des talkie-walkies
et unir leur forces pour résoudre des enquêtes au point mort depuis des
années. Beau programme excepté que ce genre de résumé laisse une porte
(une grande porte même) ouverte à un tas de choses farfelues. Mal écrit et
mal interprété, c’est le genre de drama qui peut être un calvaire à regarder. Mais voilà Signal est une perle. Un bijou rare d’ingéniosité et plein d’intensité !
Ces deux détectives sont Lee Jae-han (Jo Jin-woong) et Park Hae-young (Lee Je-hoon).
Le premier est un fin limier que l’on rencontre à la fin des années 80.
Sa première conversation avec son homologue du futur a lieu quelques
temps avant sa disparition. Park Hae-young
est quant à lui, un policier au style particulier. Peu enclin à suivre
les règles établies et la hiérarchie, les choses ne vont pas s’arranger
quand il tombe, par hasard, sur un talkie-walkie lui permettant de
communiquer avec le passé. Cha Soo-hyun (Kim Hye-soo) est la leader du groupe en charge des affaires classées pour lequel va travailler Park Hae-young. Elle était un simple « rookie » quand Lee Jae-han
était déjà reconnu dans le métier. Elle l’a aimé et admiré et
évidemment, elle ne va pas se remettre de sa disparition. Qu'est-il devenu ? Où est-il ? Forcément quand elle découvre que Park Hae-young communique avec Lee Jae-han, Cha Soo-hyun, d’abord dubitative, va finir par y croire. Et si à travers ces talkies-walkies, elle pouvait enfin trouver la vérité sur la disparition du seul homme qu'elle n'ait jamais aimé ?
Mais
évidemment communiquer avec le passé a des conséquences, sur le passé bien sûr mais surtout sur le présent! Comment Lee Jae-han a-t-il
disparu ? Est-il toujours en vie ? Qui sont ces traitres dans la police
qui ont comploté contre lui ? Que cache Park Hae-young ?
Bien
que ne jouant dans une aucune scène à deux, la relation entre le
policier aguerri et le jeune profiler était géniale et sincère. J’aime
quand les gens jouent bien et que ça se voit. Mon amour va
particulièrement à Jo Jin-woong
qui en flic tenace, déterminé, passionné et rebelle m’a fait tomber
amoureuse de son personnage. Il s’est battu comme un chiffonnier sans
rien lâcher et après l’avoir vu se démener je me dis que tous les
policiers dans les dramas devraient ressembler à ça, voilà !
Signal ne manque pas de jouer avec nos nerfs et de nous donner des frissons. Il n’y pas un épisode où je n’ai pas crié à Lee Jae-han ou à Park Hae-young
d’être de l’autre côté du talkie-walkie et de répondre, il n’y a pas eu
un épisode où je n’ai pas retenu mon souffle en me demandant si je
rêvais, si j’avais bien tout compris ou si ce n’était pas un « truc » du
drama pour nous égarer. Non pas de truc dans Signal. Le drama était trop intelligent et superbement ficelé que pour avoir recours à ça. Signal a été une belle surprise et bien plus que ça, un vrai régal. Un drama
simple à aimer et difficile à oublier. La question que tout le monde
s’est posé au clap de fin c’est: est-ce qu’il y aura une saison 2 ? Il
se dit que la scénariste serait enclin à se pencher sur une saison 2 dès
l’année prochaine. Avec un peu de chance, on pourrait revoir le trio en
2018. Que quelqu’un me balance un verre d’eau avant que je ne tombe
dans les pommes d’excitation !
Six Flying Dragon
Père Noël a apporté : une boîte de Lego, pour pouvoir construire mon pays à moi.
Heureusement qu’il n’y avait que six dragons parce que le niveau de stress de ce drama était presque criminel!
Six Flying Dragons se déroule à la fin de la dynastie Goryeo. Le sageuk
suit six personnages dans leurs luttes et combats pour établir un
nouveau pays appelé, Joseon, qui survivra 500 ans après eux. Le premier dragon et
ingénieux penseur de ce nouveau pays, s’appelle Jung Do Jun/Sambong (Kim Myung-min). Elève de Confucius,
il va s’inspirer des enseignements de ce dernier pour créer les
fondements de Joseon, un pays plus juste, en faveur du peuple, tourné
vers les plus démunis et dirigé par un roi humble.
Le général Lee Sung-gye (Chun Ho-jin), le futur roi choisi par Sambong
pour gouverner le nouveau pays. Ce n’est que suite aux insistances
répétées de ce dernier, que ce général apprécié va accepter d’aller
contre le roi en place.
Lee Bang-won (Yoo Ah-in), futur roi Taejong et dernier fils du général Lee Sung-gye,
il succèdera à son père sur le trône. Lee Bang-won est un personnage
trouble et troublé. Très impliqué dans les premiers phases de la
création de Joseon, il va s’avérer être un élément essentiel. Mais sa
soif de pouvoir et sa mégalomanie vont le conduire à emprunter des
chemins sans retour.
Boon Yi (Shin Se-kyung)
est et restera le seul et véritable amour de Lee Bang-won. Fille du
peuple, pauvre et sans relations, elle est une battante, presque une
guerrière. Embarquée dans le projet de Sambong,
si elle se bat c’est parce qu’elle croit profondément que ce nouveau
pays sera véritablement en faveur du petit peuple. Elle n’a aucun doute sur
Sambong. Mais d’autres sont loin de partager son enthousiasme. C’est le cas du dragon suivant.
Lee Bang-ji (Byun Yo-han)
est le frère de Boon Yi. Séparés tous les deux après des tragiques
évènements étant jeunes, ils vivent toute leur adolescence loin l’un de
l’autre. Ils se retrouvent alors que Boon Yi a déjà pris corps et fait
pour Sambong et son projet. Meilleur épéiste de Goryeo, Lee Bang-ji
est rebelle, solitaire et aigri. Il ne comprend pas ce qui pousse sa
sœur à suivre ce chemin, mais son attachement pour elle et le bonheur de l'avoir enfin retrouvée, va le conduire à
embrasser lui aussi le dessin fou de Sambong. Il devient son garde du corps.
Moo Hyul (Yoon Kyung-sang) est le sixième et dernier dragon. D’abord étranger à la cause de Sambong, les circonstances vont le conduire lui, sa grand-mère et ses frères à faire partie de ce combat. Moo Hyul combattra d’abord au près du général Lee Sung-gye avant de devenir le garde du corps de Lee Bang-won, l’ami de Boon Yi et de Lee Bang-ji. Il les suivra dans cette extraordinaire épopée.
Pour être toute à fait franche, les sageuk
de 50 épisodes, ce n’est pas vraiment ma tasse de thé. Le stress, les
twistes, les morts et les scènes de torture que les scénaristes
parviennent à compiler dans tous ces épisodes sont bien trop dingue pour
moi. Mais voilà Six Flying Dragons
a tellement fait parlé de lui que je me devais d’y jeter au moins un
œil (ou les deux). Et je ne l’ai pas regretté. C’était long, ardu, difficile, rude
parfois, plein de larmes, de stress et d’angoisse mais ça valait la
peine !
Descendants Of The Sun
Père Noël a apporté : un gilet par balles, un casque, des vaccins et un porte bonheur, on ne sait jamais.
Descendants Of The Sun a été un immense succès. Je n’ai toujours pas compris pourquoi, mais ce sont les faits. Bon peut-être que Song Joong-ki a
joué un rôle dans ce succès fou ou peut-être pas. Mais quand on dépasse
30% d’audience à une époque où faire 15% c’est considéré comme un
carton plein, il doit bien y avoir une raison. Je refuse de croire que
cette raison tienne dans le fait que Descendants Of The Sun était le drama
le plus superbement original et subtile de la décennie. Mais…cela dit,
il n’a pas non plus été, le navet auquel je m’attendais.
Mon seul vrai problème avec Descendants Of The Sun tient en peu de mots : l’histoire d’amour. Ironiquement mon seul problème s’est aussi avéré être le point central du drama. Pas de chance ! Les quinze premières minutes de Descendants of The Sun donnent le ton. On rencontre Yoo Shi-jin (Song Joong-ki) et Seo Dae-young (Jin Goo), deux beaux militaires qui suite à une bagarre vont se retrouver à l’hôpital. Ils vont tomber sur Kang Mo-yeon (Song Hye-kyo), une sublime doctoresse au caractère bien trempée dont le charme ne va pas manquer de frapper Yoo Shin-jin.
Va s’en suivre, entre le militaire et la docteur un jeu du chat et de
la souris. Ils veulent être ensemble mais ce n’est pas si simple. Ils
finissent par se séparer parce que quand ça ne veut pas ben ça ne veut
pas. Mais c’est sans compter sur madame la destinée qui va se charger de
les réunir dans un pays très lointain, subtilement appelé Urk.
Urk, pour résumer, est le pays le plus malchanceux de l’univers et c’est peu de le dire. Nos militaires (Yoo Shi-jin, Seo Dae-young ainsi que leurs beaux collègues) et la bande de médecins (Kang Mo-yeon et ses collègues envoyés à Urk
pour venir en aide aux autochtones en manque de tout), vont devoir
faire face à un terrible tremblement de terre, à un virus (presque)
mortel, à des problèmes diplomatiques, de méchants dealers de drogue
passés maîtres dans l’art de menacer et de tuer. Quand je vous disais
que Urk a la poisse. Toutes ces catastrophes à répétition dans le drama étaient non seulement redondants, pas forcément bien placés et mais surtout absurde en fin de compte.
Si la romance entre Yoo Shin-jin et Kang Mo-yeon, prenait une grande partie de l’histoire, la romance qui m’a sans doute le plus touchée c’est celle des seconds leads : Seo Dae-young et Yoon Myeong-joo (Kim Ji-won).
Plus que tout c’est leurs différences (de grades, de niveaux de vie, de
personnalités) et le fait qu’ils soient tombés malgré tout amoureux qui
m’a amusé et surtout touchée. Oui le père de Yoon Myeong-joo a refusé pendant un temps de donner sa fille gradée et médecin à un simple soldat mais le drama a eu la bonté d’âme de nous épargner le typique refrain de : « Tu n’es pas assez bien pour ma fille » trop longtemps.
La cinématographie, les images magnifiques, le jeu de la caméra ont fortement joué en faveur de Descendants Of The Sun
mais l’ont-ils pour autant sauvé ? Je ne pense pas. Les moments très
enfantins, très tirés par les cheveux, certains à la limite de
l’étouffement ne m’ont pas fait que du bien. L’humour a toutefois su
rattraper l’exagération et l’absurdité de l’ensemble. Loin d’être le drama de l’année, Descendants Of The Sun restera tout de même dans les annales.
Goodbye Mr. Black
Père Noël a apporté : rien parce que je peux changer d’identité et revenir quand je veux.
Tu parles d’une déception! J’avais tellement d’attentes et d’espoirs pour ce drama que le résultat m’a littéralement achevé. J’ai un arrière-goût amer parce que Goodbye Mr. Black avait le potentiel d’être un super thriller mais qu’au final c’est un makjang
mélangeant des secrets de naissances, un héros mourant, des méchants
super méchants et des rebondissements super rebondissant !
Basé sur Le Comte de Monté Cristo d’Alexandre Dumas, Goodbye Mr. Black raconte l’histoire d’un chaebol, Cha Ji-won (Lee Jin-wook)
qui du jour au lendemain va tout perdre : son père, sa sœur, sa vie, sa
fortune, sa naïveté et tout ça à cause de son meilleur ami, Min Seo-jae (Kim Kang-woo). Les deux amis ont grandi ensemble dans l’immense demeure de la famille de Cha Ji-won. Pour un fils d’escro, maintes fois emprisonné, Min Seo-jae
n’aurait pas pu rêver mieux. Un meilleur ami qui est comme un frère,
des amis, une carrière dans les marines, suivit d’un poste au sein de
l’entreprise de familiale de Cha
Ji-won. Sauf qu’il reste en lui un fond de jalousie qui ne l’a jamais
quitté. Il est envieux du sang qui coule dans les veines de Cha Ji-won, de l’amour que lui voue sa petite amie Yoon Ma-ri (Yoo In-young), envieux de sa position. Cette jalousie est évidemment non fondée, mais allé savoir ce qui se passe dans la tête de Min Seo-jae.
C’est en Thaïlande, loin de chez lui, que les choses vont prendre une tournure tragique pour Cha Ji-won. Il va y fait la rencontre de Khaya (Moon Chae-won) une coréenne qui a perdu la mémoire et survie en Thaïlande. Elle deviendra sa plus grande alliée. Cha
Ji-won va perdre son père, sa sœur (qui va disparaitre de la surface de
la terre) en même temps que sa réputation et toute sa fortune. Mais
évidemment un malheur n’arrivant jamais seul, notre héro va se faire
tirer dessus et être considéré comme mort. Cinq longues années vont
s’écouler. Min Seo-jae qui convoitait tant le bonheur de Cha Ji-won va s’autoproclamer hériter de tout ce qui pense lui revenir de droit : l’amour de Yoon Ma-ri,
la demeure familiale et surtout l’entreprise familiale. C’est vache !
Mais n’enterrons pas si vite notre héro car comme le comte de Monté
Cristo, Cha
Ji-won, va revenir. Plus déterminé que jamais à se venger et à
récupérer ce qui lui appartient, il se fait appeler Mr. Black et est
entouré d’une fine équipe, composé notamment de Go Sung-min (Lee Won-jong) rencontré en Thailande et de Khaya,
qui a adopté un nouveau nom : Kim Swan. J’ai aimé l’alchimie et le lien
entre les membres de l’équipe. Ils formaient une famille et c’était une
vraie bouffé d’air dans un drama qui prenait l’eau.
La cinématographie de Goodbye Mr. Black avait toujours l’air en chantier comme si le réalisateur se demandait toujours quoi faire. « Vous savez quoi ? Je vais mettre une scène après une autre, on verra bien jusqu’où ça ira. » Mauvaise idée monsieur le réalisateur.
Je n’irais pas jusqu’à dire que le drama
a « gaspillé » le talent de bons acteurs…en fait si je le dis parce que
ce gaspillage m’a dévasté. Je suis une fan inconditionnelle de Moon Chae-won et pour l’avoir vu « tuer » l’écran dans d’autres dramas, je m’attendais à beaucoup plus. Il faudra certainement attendre un an (ou deux) pour la revoir sur nos petits écrans (aarrgh) je ne peux donc qu’être frustrée. Mais s’il faut attendre aussi longtemps pour que j’oublie ce désastre alors j’attendrais. En attendant Goodbye Mr. Black littéralement ! Tu as essayé mais tu ne seras pas pleuré.
Memory
Père Noël a apporté : un bloc note, histoire de toujours tout noter à l’avance.
Ce n’était pas dans mes plans de regarder Memory,
parce que honnêtement je ne suis pas du style à accrocher à des
histoires qui d’avance me feront pleurer. Un avocat en plein envole, va
découvrir qu’il est atteint d’Alzheimer. Non merci. Jusqu’à preuve du
contraire l’Alzheimer n’est pas une maladie curable, il était donc assez
clair que l’issu du drama serait loin d’être joyeuse. Mais je me suis quand même lancée parce que Lee Sung-min jouait cet avocat malade et que quoi qu’il arrive, je ne pouvais pas rater ça. Sa performance dans Misaeng
m’avait touché, je n’avais lors donc pas de doute qu’il délivrerait un
jeu d’acteur formidable ici aussi. Et qu’elle ne fut pas ce jeu ! Il
était à la fois émouvant, touchant, déchirant mais aussi hautain et imbu
de lui-même. Ce mélange de tout à fait de Part Tae-suk, un personnage profondément humain.
Memory prend l’excuse de l’Alzheimer pour « forcer » notre héro à changer de vie. Divorcée de sa première femme, Na Eun-sun (Park Jin-hee) suite à la mort accidentelle de leur fils de 4ans, Park Tae-suk, a refait sa vie. Mariée à la douce Seo Young-joo (Kim Ji-sun) ils ont deux enfants et sont parfaitement heureux. Parti de rien, Park Tae-suk
est maintenant un avocat renommé. Il fait partie d’un programme télé et
est connu pour avoir un taux de réussite au-dessus de la moyenne. Il
n’est pas seulement féroce, il est aussi talentueux. Recruté par Lee Chan-moo (Jeon No-min), quelques mois après la mort de son fils, Park Tae-suk
est reconnaissant envers ce patron bienfaisant qui lui a donné une
nouvelle chance dans la vie. Appelez ça de la reconnaissance. Mais tout
s’effondre quand il est diagnostiqué avec l’Alzheimer. Il se retrouve
confronté à deux choix : continuez à être le même Park Tae-suk
ou décider de changer complètement de vie. Il opte pour le deuxième
option. Il se surprend à accepter des cas moins onéreux, se rebelle et
surtout décide de reprendre l’enquête sur l’accident de son fils qui
jusqu’à ce jour reste non résolu. Son ex-femme n’a jamais abandonné la
recherche de la vérité, il ne veut plus, non plus, ignorer ce combat
qu’il n’aurait jamais dû laisser tomber.
Aidé par Jung Ji (Lee Junho), jeune avocat idéaliste et de Bong Sun-hwa (Yoon So-hee), sa fidèle secrétaire, Park Tae-suk devra affronter de nouveaux défis, mener des combats insoupçonnés et faire face à une vérité déchirante.
Le scénario a su, non seulement faire que l’on s’attache à Park Tae-suk
mais que l’on se souci aussi de l’épreuve qu’il traverse. Je souffrais
quand il se perdait en chemin, stressais quand il perdait le fil de ses
conversations, pleurais quand il appelait son ex-femme au lieu de sa
femme, criait les noms dont il avait du mal à se rappeler !
Memory n’était pas simplement un mélo, tearjeker (c'est-à-dire un drama qui veut absolument vous arracher des larmes), c’était un drama réaliste, humain et déchirant.
Bien que sous-estimé, Memory n’en n’est pas moins un formidable voyage qui ne demande qu’à être vu.
Neighbourhood Lawyer Jo Deul Ho
Père Noël a apporté : des problèmes, histoire que je puisse aussi être défendue par Jo Deul Ho.
On a tellement vu de dramas avec des avocats véreux, des employés de
gouvernement corrompus et des présidents d’entreprise qui distribuent
bakchichs et autres valises pleines d’argents à tour de bras, que Neighbourhood Lawyer Jo Deul Ho n’avait pas l’aire d’apporter quelque chose de nouveau. Et le drama n’a pas fait pas exception à la règle, il y a un tas de corruption dedans. Mais le véritable héros du drama, n’était pas un avocat au style original et un peu farfelu, le vrai héro du Neighbourhood Lawyer Jo Deul Ho c’était la justice ! Une justice pleine et entière pour les petites gens faces aux grands magouilleurs et sans scrupules!
Jo Deul Ho (Park Shin-yang) était un procureur en vogue et très bien côté il y a encore trois ans. Il avait tout pour être heureux : une femme aimante, Jang Hae-kyung (Park Sol-mi) fille du président d’un des plus gros cabinets d’avocat de la ville, une petite fille, une carrière prometteuse
et le soutient de son patron. Pour cet orphelin, qui a grandi dans un foyer,
c’est plus qu’il ne pouvait en rêver. Mais voilà, tout s’écrouler le
jour où il décide de mener une lutte sans merci contre le chef
d’entreprise Jung (Jung Won-joong). Celui-ci a non seulement corrompu le beau-père de Jo Deul Ho, Jang Shin-woo (Kang Shin-il) mais également son patron, le chef du bureau des procureurs de Séoul, Shin Young-il (Kim Gap-soo). Pour mettre un terme à l'enquête de Jo Deul Ho, les trois hommes le piège en le faisant tomber pour corruption. Il perd tout : son titre de procureur, sa femme, sa fille et son avenir. Une fois sorti de prison, il se retrouve à vivre sous les ponts. Dure chute.
Mais Jo Deul Ho connu pour sa ténacité, va se réveiller de sa léthargie le jour où
son frère de l’orphelinat se fait assassiner par le président Jung.
L’ancien procureur quitte sa vie de clochard, installe son cabinet
d’avocat et vient en aide aux petites gens. Il n'a plus qu’un seul objectif : faire tomber le président Jung, son ex beau-père et son ex patron. Aidé par sa fine équipe de limiers, Hwang Ae-ra (Hwang Suk-jung) et Bae Dae-soo (Park Won-sang), Jo Deul Ho prend des cas qui chacun à leur tour vont porter préjudice au président Jung. Sa fine équipe va se voir augmenter d’un nouveau membre quand Lee Eun-jo (Kang So-ra), vient proposer son aide. Jeune avocat, cette dernière, d’abord stagiaire dans le cabinet du beau-père de Jo Deul Ho, va vite se rendre compte que l’idée qu’elle se fait du droit n’est pas tout à fait en phase avec celle du cabinet. Loin de là. Sa rencontre avec Jo Deul Ho va la conduire à claquer la porte du prestigieux cabinet pour aller frapper à celle de l'avocat des petites gens. Oui elle va perdre gros, mais au moins ses actions seront en face avec ses idéaux et sa morale.
À travers ses combats Jo Deul
Ho va non seulement découvrir sa force mais aussi grandir en tant que
personne. Quand on a une véritable raison de se battre et que l’on croit
dure comme fer dans la sincérité de ses combats, rien ni personne ne
peut être un obstacle. Belle leçon. Park Shin-yang a superbement personnifié Jo Deul Ho, il était acerbe, émouvant, têtu et combattif, plein de hargne et efficace. On parle d'une saison deux pour Jo Deul Ho. Parfait parce que moi aussi je veux le rencontrer !
Oh Hae Young Again
Père
Noël a apporté : un certificat qui assure que mon sosie de nom est
moins sympa et moins populaire que moi et surtout qu’elle n’a jamais
rencontré l’homme que j’aime.
Le drama
commence sur une scène que ne souhaite à aucune fille de l’univers,
même à ma pire ennemie. Comment s’en remettre quand l’homme que tu es
prête à épouser te quitte avec l’excuse la plus minable de l’univers ?
Oh Hae Young (Seo Hyun-jin) est fiancée à Han Tae-jin (Lee Jae-yoon),
un jeune entrepreneur. Les cartons d’invitation ont été envoyés, les
parents ont validé les futurs mariés, tout est parfait dans le meilleur
des mondes. Sauf qu’une bombe vient de tomber sur la tête de Han Tae-jin,
une inculpation pour fraude et l’assurance de la prison ferme. Alors il
a cette idée idiote, suggérée par un serveur, rompre avec Oh Hae
Young en lui donnant une explication qui ne la fera pas s’accrocher à
lui : il n’aime pas sa façon de manger. Bam, le couperet tombe, la
fiancée s’effondre ! Et Oh Hae
Young s’effondrer mais paradoxalement elle va aussi tout prendre sur
elle avec beaucoup de force et de dignité. C’est elle qui a rompu et
annulé le mariage. Comment avouer que ton ex-fiancé n’a jamais aimé ta
façon de manger ? Rude. Elle accepte les critiques de la famille, les
messes-basses des collègues, les moqueries des voisins, les réprimandes
de sa mère et la désolation de son père.
Mais qu’Oh Hae Young se rassure, le plus dure reste à venir. Elle va faire la rencontre de Park Do-kyung (Eric Mun).
Ce dernier, bruiteur pour la télévision et le cinéma, a lui aussi connu
une épreuve douloureuse lorsque, un an auparavant sa fiancée, l’autre
Oh Hae Young (Jeon Hye-bin) la plantée le jour du mariage. Malheureux comme les pierres, il s’en remet difficilement. Alors le jour où il apprend qu’Han Tae-jin va épouser « Oh Hae Young » il se laisse convaincre par son meilleur ami, Lee Jin-sang (Kim Ji-suk) de se venger de celle qui l’a humilié et lui a brisé le coeur. Il est à l’origine de l’inculpation de Han Tae-jin et de sa rupture avec Oh Hae
Young. Comment dès lors avouer à cette dernière, qui déjà tombe
amoureuse de lui et dont, inévitablement, il finit aussi par se
rapprocher, que si elle est la risée de tous c’est parce qu’il s’est
« juste » trompé de fille ? Comment vivre une histoire d’amour alors
qu’on se sent si coupable ? Comment tout porter à bout de bras sans
blesser les deux Oh Hae Young ?
Ce drama
nous promettait plein de moments drôles. Deux filles avec exactement
les mêmes nom et prénom, certainement il y avait de quoi faire. Mais
alors que je m’attendais à une simple comédie, Oh Hae Young Again s’est avéré être plus triste mais aussi plus profond que je ne m’y attendais. Seo Hyun-jin a magnifiquement donné vie à cette Oh Hae
Young bafouée, humiliée et amère qui va retomber amoureuse bien plus
vite qu’elle le n’aurait cru et qui va se battre contre tous
pour ce nouvel amour. Elle formait avec Park Do-kyung un duo à la fois charmant et explosif. Cela dit, je n’ai pas tout le temps accepté et cautionné les décisions d’Oh Hae Young, mais ses sentiments étaient sincères et ça je ne peux pas le lui enlever. Je n’ai pas eu beaucoup d’état d’âme pour Han Tae-jin,
qui aurait dû faire confiance à sa fiancée au lieu de privilégier sa
dignité, mais j’ai eu énormément d’affection pour l’autre Oh Hae
Young. Pour une fois que la second lead n’était pas juste méchante, insipide et en colère contre l’humanité mais une gentille fille
plus solitaire qu’elle ne voulait bien le laisser paraître. Ça a
fait du bien, vraiment.
Un dernier petit mot pour Park Soo-kyung (Ye Ji-won), la sœur de Park Do-young, qui m’a fait peur et rire en même temps quand avec un verre (ou huit) dans le nez, elle se mettait à parler français !
W-Two worlds
Père Noël a apporté : des cachets d’aspirine parce que les allers-retours entre deux mondes, ça donne super mal à la tête.
L’histoire
a bien commencé. Une héroïne qui va voyager entre son monde (le monde
réel) et celui moins réel du personnage principal du webtoon (c’est la version en ligne d’un manhwa, qui lui-même est l’équivalent d’un manga mais en Corée), W, crée par son père. J’aimais l’idée, avais confiance en la scénariste qui avait donné le jour à l’un de mes dramas préférés, Queen In-hyun’s Man et le PD (le directeur) était déjà derrière la caméra de The King 2 Heart, un autre drama que j’ai assez bien aimé. En principe il n’y avait rien à craindre. En principe seulement parce que j’ai terminé W avec plus de questions que de réponses. Si j’ai à peu près compris où le drama voulait en venir, je n’ai pas toujours compris les chemins qu’il a emprunté pour y arriver.
Oh Yeon-joo (Han Hyo-joo) est interne en chirurgie cardiaque d’un grand hôpital. Elle vit seule avec sa mère, qui s’est séparée de son père, Oh Sung-moo (Kim Eui-sung) il y a plusieurs années. Ce dernier, créateur de webtoon, a connu le succès sur le tard en créant son célèbre personnage, Kang Chul (Lee Jung-suk).
Ces manhwa se vendent comme des petits pains et sont lus en ligne par
des milliers d’adeptes. Sociable, ouverte et romantique (comme beaucoup
d’héroïnes), Oh Yeon-joo a une forte relation avec ce père connu mais quelque peu perturbé. Donc lorsque le bras-droit de son père, Park Soo-bong (Lee Si-Un), un dessinateur maladroit et peureux, l’appelle parce que son père semble avoir disparu de la surface de la terre (je ne pourrais pas mieux l’exprimer), c’est sans hésiter qu’elle se précipite à son domicile, qui lui sert aussi de bureau. Une fois sur les lieux, une chose étrange va se produire, Oh Yeon-joo va être transportée dans le monde de Kang Chul juste au moment où celui-ci est sur le point de mourir. Cette première escapade dans le webtoon va être suivie de beaucoup d’autres. Mais comme on peut s’en douter, ces voyages vont avoir des conséquences. Ils vont influer sur le webtoon, qui semble avoir, depuis bien longtemps, pris le contrôle de lui-même !
W
m’a parfois fait rire, m’a beaucoup intrigué, m’a souvent forcé à
rembobiner (histoire d’être certaine d’avoir compris), m’a fait souffler
(d’énervement ou de soulagement), mais m’a surtout donné des maux de
tête. Et c’est peu de le dire. J’ai tellement été emballé par le début
que j’ai sincèrement pensé avoir un petit bijou entre les mains (ou devant les yeux plus précisément) mais j’ai vite déchanté. W n’est pas un échec, loin de là. A beaucoup d’égards, c’est un bon drama. L’alchimie entre les leads, l’originalité de l’idée, la cinématographie, la mise en scène ainsi que le directing étaient époustouflants et en font un bon drama, mais il est difficile d’ignorer que W a ses défauts. Et bien que ce fût un voyage intéressant et plein de rebondissements, je ne me risquerais pas à le revoir, je n’ai pas envie d’être encore plus confuse que je ne le suis aujourd’hui. On ne sait jamais.
Moonlight Drawn By Clouds
Le drama qui te donne envie d’aller vivre à la cours royale (même si ça n’a pas toujours l’air très fun).
Père Noël a apporté : une place d’employée au près du prince. (Si si je vous assure)
Que demande le peuple quand le drama est aussi mignon qu’il n’en a l’air et voir plus encore même ? En tout cas, moi je ne demande rien de plus.
Ce n’est pas la première fois dans un drama,
qu’une fille se déguise en garçon pour une raison ou une autre. Et ce
n’est pas non plus la première fois que ça se passe dans un sageuk (Sungkyunkwan Scandal avec Park Min-young). J’étais prête Moonlight Drawn By Clouds. Mais un drama n’est pas un autre et puisqu’on se dit tout, j’avais des craintes quant à être intéressée par un sageuk ayant pour leads des personnages aussi jeunes. Mais fan de Park Bo-gum et Kim Yoo-jung, je me suis dit qu’à défaut d’aimer le drama, au moins la vue ne serait pas déplaisante. Mais voilà, Moonlight Drawn By Clouds
s’est avéré être bon, drôle, attachant et un succès d’audience. Bon ce
dernier point n’est pas vraiment supposé avoir d’influence sur mon
jugement mais je me sentais de placer l’information.
Hong Ra-on (Kim Yoo-jung) a 18 ans. Depuis
la mort de son père, survenue dix ans auparavant, elle se fait passer pour un
garçon. C'est sa mère qui sans aucune explication, l’a forcée à vivre déguisé en garçon. Même une fois séparée de sa mère, Ra-on
a continué à vivre comme cela, sans trop bien savoir pourquoi.
L’instinct de survie peut-être. Mais poursuivie par des usuriers, elle va être « vendue » comme eunuque à la cours pour payer sa dette.
Le destin aidant, elle passe toutes les étapes de sélection : la
castration (qui n’a en fait jamais eu lieu), l’épreuve écrite, le
passage devant les eunuques confirmés. Tout ce passe sans encombre et
elle est admise à la cours royale comme eunuque. Elle va vite y
reconnaitre le garçon avec qui elle a eu une interaction peu avant
d’intégrer le palais. Évidemment ce jeune homme n’est autre que Lee Young (Park Bo-gum), le prince héritier du trône. Il est le fils d’un roi troublé et manipulé par un premier ministre Kim Hun (Cheon Ho-jin)
plutôt hargneux et dont le seul objectif est de discréditer Lee Young
et donner les pleins pouvoirs à sa famille. Et quand je dis sa famille
j’entends la nouvelle épouse du roi, la reine Kim (Han Soo-yeon) et son neveu, le charismatique Kim Yoon-sung (Jung Jin-young),
jeune étudiant brillant et intelligent qui a grandi avec Lee Young. Il referme le
triangle amoureux formé par les deux leads. À ces trois mignons
s’ajoutent Kim Byung-yeon (Kwak Dong-yeon)
garde du corps et meilleur ami du prince. C’est aussi le chef de la
garde royale du palais princier. Il va vite devenir l’ami de Ra-on et être le témoin de l’affection et ensuite de l’amour naissant entre Lee Young et de son eunuque préféré.
Alors
que le prince se bat contre les magouilles et les jeux de pouvoir du
premier ministre, il apprend l’amour et impose son style et ses
décisions, celle notamment de ne pas épouser Jo Ha-yeon (Chae Soo-bin), une fille de bonne famille, choisie pour être son épouse.
Moonlight Drawn By Clouds n’est pas sans défauts, néanmoins le drama
parvient avec les cartes dont il dispose à donner vie à une histoire
drôle, touchante et adorable. On s’éprend de ces jeunes personnages et
on s’émeut avec eux. Je n’avais franchement d’yeux que pour le jeune casting. Autant
donc dire que quand les magouilles politiques de la cours ont commencé à
prendre le pas sur le reste, j’étais moins enthousiaste. Mais cela
n’enlève rien à la douceur et au charme du drama. Moonlight Drawn By Clouds
est l’un de mes coups de cœur de cette année et si tout ce beau monde
pouvait revenir rapidement sur mon petit écran je leur serais infiniment
reconnaissante. Quelqu’un peut s’assurer qu’ils ont bien reçu le message?
Moon Lovers : Scarlet Heart Ryeo
Père
Noël a apporté : une machine à remonter le temps parce que toutes ces guerres entre frères, ça sent le roussi, il vaut mieux rentrer. C’est plus prudent.
L’unique chose que je connaissais de Moon Lovers: Scarlet Heart Ryeo c’est que Lee Jun-ki
était un prince et qu’il avait un paquet d’autres frères, tous
numérotés (c’est vachement plus pratique), beaux et bien faits. Ce n’est
pas grand-chose, je vous l’accorde.
Moon Lovers se base sur des faits historiques avérés. Le drama prend quelques libertés et réadapte l’histoire pour faire de Wang So, le prince numéro 4 interprété par Lee Jun-ki, un prince beaucoup plus sympa et humain qu’il ne l’était en réalité. Tant mieux, Lee Jun-ki en barbare tueur, ça sera pour une prochaine fois. IU
va jouer le seul personnage imaginaire de l’histoire. Elle va, de façon
volontaire ou non, fédérer tous les frères autour d’elle.
Durant une éclipse totale, Go Ha-jin (IU) est transportée à l’époque de la dynastie Goryeo. Elle se réveille en 941 dans le corps de Hae Soo. Elle est la cousine de la femme du prince numéro 8, le Prince Wang Wook (Kang Ha-neul). Cette dernière est fort malade et ne tarde pas à décéder. Hae Soo
est charmante, drôle, enjouée, extravertie, comme « débarquée » d’un
autre temps. Le Prince numéro 8 ne tarde pas à s’éprendre d’elle
et ses sentiments vont s'avérer réciproque. Mais Goryeo ce n’est pas le 21ème siècle. Les deux amoureux ont beau vouloir s’aimer au grand jour, ça ne marche pas comme ça. Hae Soo finie employée à la cours royale, ce qui va compliquer d’avantage son idylle avec le Prince numéro 8.
Très
vite, les moments heureux des premiers temps, vont laisser la place à
des batailles fratricides pour le trône. Le retour du Prince numéro 4,
Wang So (Lee Jun-ki),
au palais royal, va redistribuer les cartes. Le visage, constamment caché par un
masque en raison d'une cicatrice causée par sa diabolique
de mère dans son enfance, il est vu par tous comme un oiseau
de malheureux, le mouton noir de la famille et une source de problèmes.
Il va, lui aussi, s’éprendre de Hae Soo et lui vouer un amour profond. La joyeuse et innocente Hae Soo,
va ainsi se retrouver prise entre toutes les luttes de pouvoir,
trahisons et autres rivalités amoureuses et devra assumer le prix,
parfois douloureux, de ses décisions.
La relation entre Hae Soo et le Prince Wang Wook était tellement mignonne que je me suis demandée comment j’allais bien pouvoir soutenir la romance à venir entre Hae Soo et Wang So. Mais voilà la magie de Lee Jun-ki a encore opéré et non seulement j’étais derrière Wang So et Hae Soo mais je ne voulais que personne ne soit un obstacle à leur fragile amour.
Je
pourrais vous parler des treize frères, des magouilles du palais et des
multiples romances mais je n’aurais pas assez d’un poste. Je
m’attendais à ce que Moon Lovers soit une fable fade, sans fond, juste plein de beaux visages et de romance à l’eau de rose, mais le drama
s’est avéré être complexe, plein de rebondissements, parfois ambiguë
mais surtout fascinant dans ses relations entre les frères, entre le
Prince numéro 4 et sa mère assoiffée de pouvoir et entre le roi et tous ses enfants. La fin
ne ressemblait pas vraiment à ce à quoi je m’attendais même si je ne
sais pas exactement ce que j’espérais mais je suppose qu’on ne peut pas
toujours avoir ce que l’on veut dans la vie.
Age Of Youth
Père Noël a apporté : des colocs aussi sympa que ces filles-là.
J’ai commencé Age Of Youth par hasard. Il n’était pas dans mon radar, je ne sais pas très bien ce qui m’a attiré mais j’ai accroché dès les premières instants. En regardant le drama,
j’avais l’impression de revenir à mes années universitaires et à dire
vrai j’y retournerais bien si je pouvais vivre avec ces filles.
On découvre les cinq coloc à travers l’arrivée de la nouvelle, Yoo Eun-jae (Park Hye-soo).
Elle débarque à La Belle Epoque, une résidence pour étudiantes qui compte
déjà quatre locataires aux caractères bien trempés. Seule à Séoul pour la
première fois, Yoo Eun-jae
va subir cette espèce de règle tacite qui veut que tout nouvel arrivant
soit d’abord jugé, scruté, mis de côté. J’ai souffert avec elle quand
les premiers jours elle a vainement tenter de se faire accepter par les
autres filles. Timide et introvertie, il lui faudra plusieurs longs et
pénibles essais pour enfin pouvoir s’affirmer. Les quatre autres
colocs sont Yoon Jin-myung (Han Ye-ri), Jung Ye-eun (Han Seung-yeon), Song Ji-won (Park Eun-bin) et Kang Yi-na (Hwa Young).
Chacune à son niveau doit faire face à une réalité qui est loin d’être facile. Alors lorsque Song ji-won,
l’étudiante en journalisme et certainement la plus farfelue des cinq,
lance au détour d’une conversation, que non seulement elle a toujours vu
des fantômes mais qu’en plus, un de ces fantômes se cache dans
l’appartement et qu’il est loin d’être content, les quatre autre filles
se braquent et angoissent. Contre laquelle d’entre elles, cet esprit de
l’au-delà est-il mécontent ? Quels secrets peuvent-elles bien cacher pour être toutes aussi inquiètes?
Age Of Youth est une sorte d’ovni qui m’a prise par surprise. Je me suis attachée à
chacune de ces filles d’une façon différente. J’ai aimé comme elles
étaient un tout, tout en ayant chacune une personnalité distincte. J’ai
été particulièrement touchée par Yoon Jin-myung,
l’étudiante la plus âgée de la colocation. Depuis l’accident de son
frère qui l’a conduit dans le coma, sa vie n’est que sacrifices. Pour
payer les frais médicaux, Yoon Jin-myung
a postposé ses études, commencé à travailler et oublié toute vie
sociale. C’est ainsi qu’à 28 ans, quand tous les autres commencent leurs
vies professionnelles, que Yoon Jin-myung
est encore étudiante, a deux boulots et n’a pas de vie amoureuse. Sa
vie monotone, ses sacrifices (elle refuse de tomber amoureuse du beau
Park Jae-wan (Yoon Park)) et son obstination, parfois absurde, l’ont rendu super attachante.
Age Of Youth est un mini drama, difficile à ignorer et qui vaut doublement la peine d’être vu !
Beautiful Mind
Père Noël a apporté : un dictionnaire imagé des émotions, des fois que ça pourrait être utile.
Pourrais-je commencer mon review sans parler du fait que Beautiful Mind
a vu son nombre d’épisodes passer de 16 à 14 ? Laissez-moi réfléchir ?
Non. Ça m’a arraché le cœur. Pourquoi ne pas permettre au drama d’aller jusqu’au bout ? Ah oui des taux d’audience en berne. Mais tant d’autres dramas qui font aussi mal en termes d’audiences, vont jusqu’au bout, pourquoi Beautiful Mind ? C’est une énigme qui a, sûrement une ou plusieurs bonnes explications mais elles me donnent déjà mal au crâne, donc je passe.
Les choses étant dites Beautiful Mind
avec ses 14 épisodes a su condenser son histoire correctement et
terminer de façon satisfaisante. Au vu des nombreuses complications qui
ont accompagnés le choix des acteurs (Park So-dam a été casté quelques jours avant le début du tournage), j’avais un peu peur de voir le drama prendre l’eau, mais Beautiful Mind a su être bon et efficace.
Inspiré de l’œuvre Frankenstein, Beautiful Mind suit Lee Young-oh (Jang Hyuk), un neurochirurgien à l’hôpital Hyungsung,
reconnu dans le métier mais plutôt peu sympathique (et c’est un
euphémisme). Suite a l'erreur d’un chirurgien qui l’a opéré dans son
enfance, Lee Young-oh ne ressent plus d’émotions. Insensible à tout ce
qui a attrait aux sentiments humains (l’empathie, l’amour, la
compassion, la pitié, l’altruisme), il exerce son métier en ne se
focalisant que sur l’aspect technique. Il parle aux patients comme s’il
parlait à une table, il annonce les mauvaises nouvelles comme s’il
commandait un café, il ne prend pas de gants et ne se sent coupable de
rien. Il en serait de toute façon bien incapable. Il crée l’illusion de
l’empathie en analysant le comportement et la gestuelle des gens en face
de lui. Lorsque la mort suspecte d’un directeur de l’hôpital, a lieu,
la jeune policière Gye Jin-sung
(Park So-dam) proche de ce directeur, se met en tête de mener l’enquête
mais difficile de mener quoi que se soit quand on n’a pas l’aval de ses
supérieurs. Mais Gye Jin-sung
peut compter sur la clairvoyance, les talents d’observateur et la
précision de Lee Young-oh pour résoudre les mystères de l’hôpital
Hyungsung et tout ça sans que son secret ne soit dévoilé.
Je n’étais pas certaine d’être conquise par Beautiful Mind. Un drama
en chantier depuis des années et qui met tant de temps à sécuriser ses
leads, a sûrement un problème. C’est assez hâtif comme jugement mais des
fois l’esprit fait des raccourcis assez hasardeux. J’ai commencé sans
rien attendre et en ne m’attendant à rien, j’ai reçu beaucoup. Il est
difficile de se dire que l’on peut s’attacher à un personnage qui ne
ressent rien, mais Beautiful Mind le parvient à le faire admirablement. Jang Hyuk
a réussi à rendre Lee Young-oh intéressant, innovant et passionnant
dans sa manière d’être, sa logique et sa vision des choses.
J’aime beaucoup Park So-dam mais je ne la voyais pas du tout dans le rôle (allez savoir pourquoi). Ce qui me je veux dire quelle alchimie possible avec Jang Huyk ? Si au début, ils avaient d'avantage plus l’air de frères et sœurs, ils ont fini par former un couple assez attachant. Le côté mignon et enjoué de Gye Jin-sung a parfaitement contrebalancé la froideur de Lee Young-oh, ce qui a donné un bel équilibre au final.
Shopping King Louis
Père Noël a apporté : pas grand-chose, je peux tout me payer!
Si quelqu’un a besoin d’un drama fou, drôle, un peu absurde parfois, léger et pas prise de tête, Shopping King Louis est ce qu’il vous faut.
Je venais de finir deux dramas intenses et fort en trahisons, je ne demandais qu’un peu de légèreté et de douceur. Shopping King Louis s’est avéré être le candidat parfait.
Le premier épisode de Shopping King Louis, m’a laissé un peu perplexe. Je ne savais pas vraiment de quoi parlait le drama et au bout de 30 min je n’en étais toujours pas certaine. Il y avait un lead accro au shopping, Louis ou Kang Ji-sung (Seo In-guk), son majordome attitré Kim Ho-joon (Eom Hyo-seop), une grand-mère avec laquelle il ne vit pas et une jeune campagnarde, Ko Bok-sil (Nam Ji-hyun) jolie mais pauvre comme Job. Tout s’écroule pour l’accro au shopping et pour la jeune campagnarde quand la grand-mère du premier fait un malaise et que la grand-mère de la seconde décède.
Louis
quitte son château doré en France et retourne à Séoul. Sauf que son
retour ne se passe pas comme prévu. Une fois arrivé, il rencontre des
voyous qui vont, non seulement le dépouiller de tous ces biens ainsi que de ses
vêtements, mais qui vont aussi lui causer un traumatisme crânien. Ce traumatisme crânien va conduire notre héro à souffrir d’une amnésie sévère. Seul héritier d’une fortune colossale et d’une entreprise florissante, fondée par sa grand-mère, Choi Il-soon (Kim Young-ok), Louis est orphelin de ses parents. Il
est le seul trésor de sa grand-mère qui n’a pas hésité à l’envoyer à
l’autre bout du monde quand un shaman lui a appris que son aura été
trop forte et que ce dernier pourrait certainement causer la mort de son seul parent vivant. Alors apprendre que la voiture de son petit fils, venu en Corée pour elle, a explosé et lui avec, l’anéanti. Mais un drama ne tue pas son lead au bout de deux épisodes. Non. Louis va se réveiller dans une rue de Séoul sans un sous et sans aucun souvenir. Il va être « récupéré » par Ko Bok-sil, venue à Séoul retrouver son frère qui a fui la campagne.
Bonne Année 2017 !
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